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L’importance du sourire pour le bien être

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Il n’avait pas tort : le sourire est intimement lié à la joie de vivre, c’est une force magnifique, le reflet de l’âme comme on dit souvent. Que ce soit le sourire d’un bébé,d’un enfant, d’une femme, d’une personne âgée , le sourire que l’on fait au dentiste ou celui qui vise à cacher la tristesse, c’est toujours un acte d’amour qui adoucit la vie.

Il y a le sourire qui ne se voit pas mais qui s’entend…..au téléphone on sait si la personne sourit.
Il y a le sourire qu’on dit de Duchenne avec plissements des yeux: sourire véritablement provoqué par la joie
Le bébé commence à sourire dès sa naissance . Le sourire est inné et non le fruit d’un apprentissage culturel. Au fil du temps, l’enfant apprend par imitation à nuancer son sourire.
Selon l’éthologue anglais Desmond Morris, auteur du Bébé révélé (Calmann-Lévy), « ce serait un mécanisme instinctif de survie chez l’être humain nouveau-né, lui assurant la sécurité et l’attachement de ses proches ».

Le sourire de politesse ou de bienvenue que nous affichons pour accueillir des personnes que nous connaissons peu ou pas.
Le sourire sympathique, plus affirmé, qui invite à la rencontre en montrant notre ouverture. Il nous permet de faire bonne impression, d’envoyer une image positive.
Le sourire séducteur qui propose à l’autre l’image la plus agréable de nous-même et exprime son intérêt.
Par l’expression qu’il donne à notre visage, le sourire appui ou valide nos propos auprès de notre interlocuteur. Parfois, il peut même nous permettre de transmettre un message sans que nous ayons besoin de prononcé un mot.
Par exemple les sourires de compréhension, de doute, d’embarras.
Autre exemple, celui du sourire excédé qui montre notre agacement. Nous l’envoyons comme une alarme, il signifie à l’autre qu’il approche de la limite à ne pas franchir.

Au total, il existerait 18 types de sourires, modélisés par le docteur Paul Ekman, professeur émérite en psychologie à l’UCSF (Université de Californie à San Francisco) et inspirés des travaux de Darwin.
Selon ce spécialiste du comportement non verbal, « les sourires sont beaucoup plus compliqués que les gens ne le réalisent ».
« La plupart des sourires transmettent des émotions positives, telles que la jouissance due au plaisir physique ou sensoriel. Cependant, de nombreuses personnes se retrouvent à sourire lorsqu’elles se sentent malheureuses », explique le spécialiste. Le docteur en psychologie montre que l’on peut facilement être leurrés par ces sourires factices. Pour décrypter ce qu’ils peuvent révéler de notre personnalité, il faudrait s’intéresser aux muscles utilisés.

« Ce muscle s’étend des pommettes vers le bas et à travers le visage, se fixant aux commissures des lèvres. Lorsqu’il est contracté, le majeur zygomatique tire les commissures des lèvres vers les pommettes, analyse le Dr Ekman. Avec une action forte, ce muscle étire également les lèvres, tire les joues vers le haut, empoche la peau sous les yeux et produit des rides de la patte d’oie au-delà des coins des yeux ». En somme, ce sont donc les mouvements des muscles zygomatiques qui sont à l’origine des émotions positives authentiques et spontanées. La joie, la satisfaction et le plaisir sont ainsi définies par le sourire qui ne diffère que par l’intensité du moment.Celui qui peut être considéré comme le vrai sourire car il inclut les yeux qui participent aussi.

On utilise 17 muscles et un seul muscle propre à l’homme est le risorius responsable des fossettes.

Lorsque nous sourions, notre organisme sécrète des hormones.

  • La sérotonine qui agit dans la régulation de notre température, de nos comportements alimentaires et sexuels, de l’anxiété, de notre humeur; pour l’équilibre de notre sommeil ; pour notre contrôle moteur.
  • La dopamine qui influe directement sur notre comportement en permettant la communication au sein de notre système nerveux.

Ce sont deux hormones dîtes « du bonheur » dont la particularité est que nous pouvons les fabriquer sur commande, les stimuler grâce à notre hygiène de vie ou nos comportement. Ce qui signifie que, même si nous nous forçons à sourire, notre corps en fabrique. Nous avons donc la capacité de tromper notre humeur. Le sourire devient donc l’origine de notre bien-être et non l’inverse.

A noter que le sourire peut-être contagieux. En souriant, donc en activant notre joie, nous pouvons activer la joie des autres.

Chaque fois que vous souriez, votre cerveau libère des endorphines, ces messagers chimiques qui agissent comme des analgésiques naturels et des antidépresseurs. Un simple sourire peut ainsi élever votre humeur et réduire le stress. Le sourire a le pouvoir de diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress.

En souriant, nous impactons positivement notre environnement.

  • Sourire est facile et totalement gratuit.
  • Sourire est bon pour la santé physique, mentale et émotionnelle.
  • Un sourire nous parle souvent plus que les mots.

Un sourire issue du coeur ou dit « sincère » n’est pas une chose aisée car il faut réussir à prendre du recul sur la vie, prendre les choses avec bonne humeur et ne plus se prendre au sérieux.

Essayez cet exercice simple et efficace de 5 minutes qui pratiqué régulièrement, neutralisera les tensions physiques et psychiques accumulés au cours de la journée.

  1. Installez-vous sur une chaise, le dos bien droit,  les épaules relâchées et les yeux fermés.
  2. Inspirez par le nez et expirez par la bouche pour réaliser quelques respirations abdominales
  3. Imaginez une situation ou une personne qui vous donne le sourire
  4. Attendez qu’un sourire sincère apparaisse sur vos lèvres
  5. Ressentez au sein de votre corps, en commençant par les yeux puis en descendant dans les autres organes : une douce lumière (ou sourire) les illuminez
  6. Laissez  la lumière remonter au sommet de votre tête et sourire à votre corps en entier
  7. Puis offrez votre sourire en le laissant sortir par les yeux.

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